« (...) Je crus avoir écrit l'œuvre d'un fou ; l'ayant laissé quelques temps, je m'étonne d'une cohérence inattendue. C'est ainsi. Écrivant, il arrive que l'on franchisse par mégarde une indécise et insoupçonnée frontière ; ce dont on se croyait maître se met à exister de son propre poids et, tandis que l'auteur bascule dans une moindre existence, se dresse un être de parole que son élan porte au dehors. La publication est moins une ambition qu'un geste de bonne foi. Il me semble. »
Jacques Abeille