Le vide de leurs entrailles de Rose Héléa.

Tome I : Quand on n’a que l’amour.

Livre-poème. Ode à la vie. Au buen vivir.

Résumé : Marie et Jo, un jeune couple, rêve d’une farandole d’enfants. Mais…

Par sa plume qui n’a plus rien à apprendre des difficultés de la langue française pour s’exprimer, Rose Héléa aborde en profondeur deux grands thèmes.

Celui de la maternité et de son égal pendant, la paternité, en nous relatant avec détails de manière fluide, limpide, naturellement riche et instructive, le combat du couple formé par Marie et Jo qui ne parvient pas à fabriquer le « bébé couette », fruit d’un instant de fusion naturelle, qu’il désire et se trouve contraint d’avoir recours à la PMA (procréation médicale assistée). 

Plus qu’une romance ou ce qui pourrait n’être qu’une histoire vraie, Quand on n’a que l’amour nous conte en profondeur les débuts de l’histoire du couple et les liens d’amitié de la grande famille « composée » qu’il forme avec de nombreux amis du couple et des parents – des personnages décrits avec un réalisme surprenant et tous fort attachants – ceci dans les soubresauts d’une société en décomposition dans une vision dystopique futuriste, déjà en germe, avec la création du MVP (le Mouvement du Vrai Peuple) axé sur la peur des microbes et l’urgence écologique.

Dans cette vision lucide, l’auteure met à nu les nombreuses craintes qui assaillent chacun, à l’heure où tanguent une nouvelle fois la raison et le cœur. 

Mais il nous reste la lune, ah, la lune !

« La lune était là. La lune allait la soutenir. Quel que soit son destin. Ils n’allaient pas profiter de la vie, ils allaient la vivre pleinement et simplement. »

Un point strictement personnel : j’ai une préférence pour les textes condensés. La saga n’est donc pas ma tasse de thé (le livre a une suite). Sans doute, aurais-je préféré que le thème de la procréation assistée soit abordé plus tôt dans l’histoire. Mais cela n’enlève rien à la beauté du texte et à sa magie lunaire qui m’ont conquise.

Un mot sur l’auteure :

j’ai peu d’information sur Rose Héléa, si ce n’est qu’elle est enseignante, professeure d’histoire-géographie, docteur en sciences politiques ; qu’elle avait fait passer les épreuves orales du BAC dans des conditions terribles l’année-catastrophe 2021 ; qu’elle traite donc avec connaissance de nombreux sujets tels les virus, le nucléaire, la faune & la flore et l’exil ; qu’elle est autoéditée comme nombre des nouveaux auteurs, situation à tout le moins française de l’édition oblige. 

Sa phrase-clé est :

« Ecrire c’est lorsque des larmes de joie ou de tristesse coulent sur le papier ».

Livre auto-édité.

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