
Un récit d’anticipation parfaitement structuré dans lequel le suspens nous tient jusqu’au bout…
Écrite par une plume agréable et riche, l’histoire légèrement complexe se déroule dans quelques centaines d’années autour de Joar, un anthropologue chargé par la Confédération (la structure/institution gouvernant les galaxies habitées) de la mission d’étudier un peuple, les Errants, des êtres aux capacités psychiques supérieures revenus sur une planète qu’ils avaient auparavant désertée et désormais occupée par des Terriens.
JKS, jouant de l’ambiguïté des émotions, sentiments et agissements si humains, aborde avec une grande finesse des notions aujourd’hui brûlantes tels l’hyper industrialisation, la globalisation, le pouvoir politique et notre impuissance si actuelle, la non-violence, nos ressources psychiques si mal connues non utilisées, le bonheur et la paix sereine tant souhaités…
Mon avis subjectif, j’ai trouvé le récit « soft » jusqu’aux deux tiers, soudainement surprise par un changement, une dureté, une violence virile à laquelle je ne m’attendais pas qui ne peut laisser insensible.
Je n’en dis pas plus pour ne rien dévoiler mais, en bref, Le dernier temps est une « belle » leçon d’interrogation sur le futur que je recommande à tous ceux qui persistent à croire en un monde meilleur.