Duras II – suite DÉTRUIRE, DIT-ELLE.

De l’abstraction à l’impressionnisme.

Suite de Duras I (Une œuvre d’art abstraite).

Après lecture de ses décodeurs, tout s’éclaire et se lie.

Deux mots essentiels « Désir » et « Révolution ».

Désir, celui qui tend l’arc de tout être vivant.

Révolution, pour la transformation indispensable que beaucoup appellent de leurs vœux pour rendre à l’humain sa place de droit originelle dans notre société : celle de l’être opposé à l’avoir dans son unicité et son interchangeabilité.

Œuvre d’art : Duras réalise ce qu’elle seule savait faire. Une œuvre épurée où tous les signes et artifices contribuent à l’intelligence du texte.

Œuvre abstraite : Duras sollicite fortement le lecteur. Sa lecture peut se limiter à une pure émotion stylistique.

Œuvre impressionniste : avec l’aide de ses décodeurs, toutes les impressions captées lors de la première lecture qui ne peut s’effectuer qu’avec lenteur, mais qui sont particulièrement bien ancrées, chaque passage cité pour démonstration étant retenu, prennent forme.

L’esprit étant libre, plusieurs hypothèses d’interprétation peuvent surgir comme celle de l’homosexualité entre les deux protagonistes masculins (Stein et Max Thor) et féminins (Alissa et Elisabeth-Elisa) moins prégnante qui complète l’idée générale de la nécessité de briser notre dépendance aux codes sociétaux : faire tomber les masques.

Être nous-mêmes. Donner expression aux désirs qui nous animent en transgressant le paradoxe d’être unique dans la foule embarquée sur le même ferry… Jolie résolution.

Ce livre on ne peut plus actuel souligne et rappelle la nécessité pressante d’un changement de paradigme comme crié ici et là de plus en plus fort. Mais qui entend ?

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